Vivre à treize dans un appartement de la cité des 4000 de La Courneuve, on s'en rapelle toute sa vie. De mon enfance, je garde beaucoup de souvenirs de musique. Il y en a d'ailleurs toujours eu chez moi alors que mes parents ne sont absolument pas musiciens. Mon père a voulu que chacun de ses enfants s'initie à un instrument. Pas pour devnir musicien, mais plutôt pour nous ouvrir l'esprit et nous faire découvrir une discipline.
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Qobuz mai 2012 La révélation Daniel Gardiole Mardi 5 juin, Daniel Gardiole est en concert au théâtre L'Européen à Paris. Un récital donné à l’occasion de la sortie de l'album L'Aube des siècles, hommage à Paul Loyonnet. Loyonnet est d’ailleurs né et a habité en face de L'Européen. Le jeune Daniel Gardiole interprètera le 5 juin, sur un piano de concert Stephen Paulello, Aube sonate d'été de Lucien Durosoir et Klavierstücke opus 118 de Johannes Brahms. Cette Aube des siècles est le premier album de Gardiole qui en a conçu le programme en hommage à Paul Loyonnet, pianiste virtuose né en 1889, en se confrontant à des œuvres dont la création lui est attribuée. Les Six vues du Fouzy Yama de Bernard van den Sigtenhorst-Meyer ont été jouées, salle Érard le 29 novembre 1923 au bénéfice des victimes du terrible tremblement de terre de la même année au Japon. Aube Sonate d’été de Lucien Durosoir, violoniste virtuose avec qui Loyonnet a tourné en duo, a été composée en miroir du poème, L’Aube de Rimbaud, et a été interprétée dans des cercles privés par Loyonnet et Jean Doyen. Enfin, Les Histoires… de Jacques Ibert ont été données en première audition le 12 octobre 1923, salle Érard, puis reprises régulièrement par Paul Loyonnet dans ses concerts. L’éducation musicale juin 2012 L’aube des siècles. Hommage à Paul Loyonnet. Daniel Gardiole, piano. Corélia/L’Algarade : C874751. TT Un disque original fait de rencontres, en forme d’hommage au pianiste et compositeur Paul Loyonnet (1889-1988). Premier enregistrement du jeune pianiste, Daniel Gardiole, regroupant des œuvres de Lucien Durosoir (1878-1955), Jacques Ibert (1890-1962) et Bernard van den Sigtenhorst-Meyer (1888-1953) ayant pour point commun d’avoir, toutes trois, été créées par Paul Loyonnet lui-même. Six vues sur le Fouzy-Yama jouées salle Érard le 29 novembre 1923 au bénéfice des victimes du terrible tremblement de terre survenu la même année au Japon, Aube, Sonate d’été, composée à partir du poème éponyme de Rimbaud, enfin Histoires… données en première audition le 12 octobre 1923. Toutes occasions pour Daniel Gardiole de faire montre de la sûreté de ses choix, de sa hardiesse, de sa curiosité musicale ainsi que de ses capacités pianistiques hors du commun. Trois climats différents mais un même talent. Quand on connaît l’attachement de Paul Loyonnet aux différents pianos qu’il fréquenta tout au long de sa vie (Focké, Kandowski, Érard, Steinway, Blüthner, Gaveau…), il ne semble pas inutile de préciser que Daniel Gardiole joue, ici, un piano Stephen Paulello (SP287) à cordes croisées. Un disque dont on ne se lasse pas ! Pour retrouver Daniel Gardiole en concert, rendez vous à l’Européen le 5 juin à 20h30, un pur plaisir. Libération 22 avril 2012 CD : «l’Aube des siècles», Daniel Gardiole, (L’algarade). Daniel Gardiole, piano exhumé |
La1ère.fr JUIN 2015 Le parcours atypique de Daniel Gardiole, concertiste et professeur de musique classique Qui a dit que la banlieue ne regorgeait point de talents ? Daniel Gardiole a grandi à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) dans la fameuse Cité des 4000. De père guadeloupéen et de mère martiniquaise (cette dernière ayant également des origines espagnoles), il a été élevé avec 10 frères et sœurs. C’est sous l’influence de ces dernières qu’il commence le piano à l’âge de huit ans. Avec passion. Revue pianiste N°75 Juillet-Aout 2012 Jouant sur un superbe piano Stephen Paulello, Daniel Gardiole présente dans un disque intitulé « L’Aube des siècles » trois pièces de BERNARD VAN DEN SIGTENHORST MEYER, LUCIEN DUROSOIR ET JACQUES IBERT en hommage à Paul Loyonnet, pianiste et pédagogue qui connut les trois musiciens. Ceux qui aiment les répertoires rares se délecteront. Six vues sur le fouzy-Yama du Compositeur Hollandais exercent, à la manière des estampes de Kanagawa, leur attraction vers le Debussy de La Cathédrale engloutie. Daniel se lance ensuite dans la virtuose et complexe Aube Sonate d’été, sorte de correspondance française des sonates médianes de Scriabine. Enfin, Les Histoires... d’Ibert, charmantes miniatures colorées, sont jouées avec la saveur qui convient. Les timbres particulièrement riches de l’instrument accompagnent Daniel Gardiole dans ses chemins de traverse d’un charme discret. Stéphane Friédérich Musicologie.org 14 décembre 2012 DANIEL GARDIOLE, L'aube des siècles, hommage à Paul Loyonnet (œuvres de Lucien Durosoir, Jacques Ibert, Bernard Van den Sigtenhorst-Meyer). Corelia / L'Algarade 2011(C874751). Enregistré au studio Stephen Paulello à Villethierry. Voici un cédé à première vue — puisque c'est d'abord un objet qu'on lit — intriguant. « Hommage à Paul Loyonnet ». Comment un jeune pianiste de 25 ans peut-il offrir un tombeau à un virtuose qu'il n'a pas connu et dont il ne peut réellement se réclamer ? Jean-Marc Warszawszki |